Selon la DGSN, ces suspects ont été interpellés par le bureau national de lutte contre l’immigration clandestine, relevant de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) suite à une alerte sur les réseaux sociaux. L’annonce publiée sur Facebook proposait des services de prélèvement d’organes humains, spécifiquement les reins, dans des cliniques privées situées à l’étranger, moyennant d’importantes sommes d’argent en devises, précise un communiqué.
Les perquisitions et les enquêtes ont permis d’interpeller les quatre individus mais également d’identifier deux des victimes qui avaient vendu leurs reins en Turquie contre des devises étrangères.
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D’importantes sommes d’argent en monnaie nationale et en devises suspectées d’être à l’origine de ces activités ont été également saisies, ainsi que des quittances de virements étrangers, des analyses des groupes sanguins de nombre de victimes potentielles, des quantités de cannabis et de téléphones portables qui ont été soumis à l’expertise technique requise, a précisé la même source.
Les mis en cause ont été placés en garde à vue aux fins de l’enquête ordonnée par le parquet compétent, tandis que les opérations de perquisition et de coordination avec le bureau d’Interpol à Ankara, en Turquie, se poursuivent pour appréhender tous les complices, marocains et étrangers, impliqués dans ces actes.