Maroc : le faux conseiller du cabinet royal condamné à 2 ans de prison ferme

22 juillet 2020 - 10h30 - Maroc - Ecrit par : I.L

Condamné en première instance à deux ans de prison ferme, un faux conseiller du cabinet d’un conseiller royal a vu cette peine confirmée, lundi, par la Cour d’appel de Casablanca. Il lui est reproché son implication dans l’affaire de trafic d’influence et d’usurpation de fonction.

Les victimes du mis en cause sont nombreuses, selon les documents publiés sur le compte Facebook du site Adare. Le premier de cette longue liste est le milliardaire saoudien Mohamed Cheikh Al Amoudi, l’ancien patron de la raffinerie de pétrole “la SAMIR”. Le prévenu a bénéficié de cette somme en échange d’un service qu’il n’a même pas rendu. Il aurait également aidé plusieurs personnalités à accéder aux aéroports marocains sans que leurs bagages ne soient contrôlés.

Selon la même source, le faussaire a pu reporter des appels d’offres publics de la Banque populaire et obtenir aussi des cadeaux de cet établissement bancaire dirigé à l’époque par Mohamed Benchaâboun, l’actuel ministre des Finances. Il promettait par ailleurs à d’autres personnalités d’intervenir pour faciliter leur nomination à de grandes responsabilités.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Criminalité

Aller plus loin

Safi : un conseiller communal arrêté pour corruption

Les éléments de la gendarmerie de Sebt Gzoula dans la commune de Safi ont arrêté un conseiller communal accusé de chantage et de corruption dans l’exercice de ses fonctions.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : une banque ADN pour traquer les criminels

Au Maroc, le ministère de la Justice travaille sur la création d’une banque de données génétiques (ADN) pouvant aider les forces de l’ordre à identifier et à traquer les personnes impliquées dans des affaires de viol, de harcèlement sexuel, d’attentat...

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...