Le traitement à la chloroquine est sujet à de nombreuses critiques suite au rapport accablant d’une étude sur les risques liés à son utilisation. Alors que l’OMS a décidé de suspendre temporairement les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine, le Maroc maintient son utilisation.
Pour un membre du gouvernement, les avis divergent" sur le sujet. À l’en croire, l’essentiel est que la chloroquine intervient dans l’inactivation virale. "Le virus infecte l’hôte en s’introduisant dans la cellule en plusieurs étapes. Une des étapes est inhibée par la chloroquine", a insisté le ministre.
En début de ce mois, le ministre annonçait à la télévision que l’utilisation de la chloroquine "donne de bons résultats". D’après Aït Tayeb, le constat sur le terrain est le même quant à l’efficacité du traitement.
"Ce n’est pas seulement nous qui le disons, mais le même constat est fait à l’échelle internationale. Nous avons constaté dès l’adoption de ce traitement le 23 mars, que les patients guérissaient plus vite que ceux admis à l’hôpital avant eux", souligne-t-il. Il ajoute par ailleurs que ce protocole peut réduire la charge virale en 6 ou 7 jours, en plus de permettre au patient de ne pas aller en soins intensifs.