Variole de singe : un touriste français positif à Marrakech
La Direction régionale de la santé de Marrakech a détecté un cas de Monkeypox. Il s’agirait d’un touriste français, selon une source au ministère de la Santé.
Le ministère de la Santé et de la protection sociale a annoncé avoir procédé, une nouvelle fois, à la mise à jour de son plan de riposte contre la variole du singe.
Dans cette nouvelle version du plan de riposte publié par le ministère de la Santé, on peut y trouver la définition et la prise en charge des cas, la mise en place d’un circuit d’informations relatif aux nouveaux cas. Selon la note envoyée à tous les services sous sa tutelle, le ministre Khalid Ait Taleb, a expliqué que la mise à jour a été faite en fonction des derniers avancements réalisés au niveau international.
À lire : Variole du singe : voici le protocole adopté par le Maroc
Ainsi, un cas probable est défini comme « toute personne présentant une éruption cutanée, vésiculeuse ou vésiculo-pustuleuse, précédée ou accompagnée d’une fièvre (chiffrée à ≥ 38 °C ou non chiffrée), et chez qui des causes habituelles, notamment : la varicelle, la rougeole, l’herpès, la rickettsiose ou une éventuelle réaction allergique, ont été écartées et ayant eu un contact avec un cas confirmé dans les 21 jours précédant l’apparition des symptômes ».
À lire : Variole du singe : le Maroc adopte un plan national de surveillance et de riposte
Les personnes présentant des symptômes et ayant récemment séjourné dans un pays ayant une forte transmission du virus, ou ayant des partenaires sexuels multiples ou des lésions sur les organes génitaux externes ou dans la région péri-anale, non expliquées par une autre cause évidente, sont également concernées.
À lire : Variole du singe : trois cas suspects en cours d’examen au Maroc
Pour le moment, seuls les Centres hospitaliers universitaires (CHU) sont habiletés à analyser les échantillons pour confirmer les cas de variole de singe. La nouvelle version du plan de riposte souligne que les enfants, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées, telles que les personnes vivant avec le VIH ayant une maladie chronique non ou mal contrôlée, ainsi que les patients atteints d’affections cutanées chroniques ou d’affections cutanées aiguës, sont considérés comme des personnes à risque.
Aller plus loin
La Direction régionale de la santé de Marrakech a détecté un cas de Monkeypox. Il s’agirait d’un touriste français, selon une source au ministère de la Santé.
Le Maroc a mis en place un plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe. Le contenu de ce dispositif a été dévoilé à l’ensemble des composantes de...
Face à la propagation de la variole du singe dans le monde, le Maroc a adopté des mesures de prévention. Marrakech recense les singes de la place de Jamaâ El Fna. Déjà trois cas...
Le Maroc envisage de s’approvisionner en Tecovirimat, une thérapie antivirale administrée en cas de cas graves dus à la variole du singe.
Ces articles devraient vous intéresser :