Un Marocain, champion du ... pâté en croûte en France

Avec sa recette 100 % locale du pâté en croûte cauchois, le Marocain Faraj Chemsi, dentiste professionnel et cuisinier amateur, a atteint la finale du championnat de France amateurs de pâté en croute. La finale aura lieu à Paris le samedi 22 avril.

Le pâté de croûte cauchois de Faraj, à base de foie gras au calvados et au pommeau mêlé à des épices, avec de la farce fine au poulet à la crème et des cornichons et une pâte salée fine, a ravi les internautes du réseau social Instagram qui lui ont largement accordé leurs suffrages, parmi les dix demi-finalistes présélectionnés par le réseau national d’hôtels et de restaurants, l’organisateur du concours.

Les internautes étaient appelés à voter pendant 24 heures à compter du mardi 4 avril pour le pâté de Faraj. « Ça a été la folie, j’ai passé une soirée terrible. Je n’ai pas arrêté de répondre aux messages de félicitations, ou de gens qui voulaient en savoir plus sur ma recette. Et ça continue depuis ! », confie le Marocain à Paris-Normandie, précisant, avec un brin de fierté, que le chef étoilé star Guy Savoy a voté pour sa recette.

Le pâté en croûte de Faraj Chemsi est arrivé en tête avec plus de 2 200 « cœurs », battant de loin le deuxième dont la recette n’a obtenu que la moitié de ce record. Les cinq finalistes seront face à un jury composé de journalistes et chefs cuisiniers, samedi 22 avril prochain au restaurant Le Camondo à Paris. Ils subiront l’épreuve ultime tant attendue : la dégustation. Faraj vise le « podium », mais se réjouit déjà que le pâté en croûte cauchois « se montrera à Paris ».

Le dentiste de profession entend valoriser sa recette du pâté en croûte cauchois après ce concours. Faraj songe à la mise en place d’« une association du pâté en croûte cauchois, avec pourquoi pas une journée dédiée », ou à un atelier de cuisine qui serait animé par le chef parisien spécialiste du pâté, Frédéric Le Guen-Geoffroy, qui lui a donné quelques cours. Son but, faire valider sa recette auprès des instances compétentes, mais sans « en faire un business ». Le Marocain veut juste « rendre au pays de Caux tout ce qu’il m’a donné en m’accueillant ».