Les Marocains de plus en plus stressés par l’adoption du GMT +1

7 janvier 2020 - 12h20 - Maroc - Ecrit par : I.L

Un peu plus d’un an après son adoption, les Marocains sont hantés par les effets pervers de la GMT+1.

Les Marocains souffrent, notamment les parents d’élèves, qui sont plus angoissés lorsqu’ils déposent leurs enfants dans le noir, indique l’Economiste dans son étude sur l’impact du GMT+1 sur les élèves.

Selon la même source, le dérèglement de l’horloge biologique induit par le passage à GMT+1, a poussé beaucoup de Marocains à garder "l’ancienne heure". À l’instar des employés domestiques, des ouvriers des zones industrielles, beaucoup d’établissements d’enseignement ont repoussé le début des cours d’une heure, explique le quotidien.

Quant au gouvernement, il est resté sourd face aux protestations contre cette décision aussi impopulaire qu’incompréhensible, de maintenir l’heure d’été toute l’année. Par ailleurs, le même quotidien fait savoir que l’Exécutif a reçu une pétition sur le GMT+1 qu’il a refusée.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Education - Heure d’été

Aller plus loin

Maroc : le gouvernement maintient GMT+1

Le gouvernement compte maintenir l’horaire GMT +1 sur toute l’année, malgré la contestation populaire, notamment de la part des lycéens.

L’horaire GMT+1 fait encore polémique au Maroc

Face aux nombreuses contestations concernant l’officialisation de l’horaire GMT+1 au Maroc, le gouvernement met en avant les bénéfices environnementaux et économiques.

Face à la protestation, le Maroc pourrait revenir à l’heure GMT

Un peu plus de deux semaines après avoir imposé le maintien définitif de l’heure GMT+1, le gouvernement réfléchit déjà à faire marche arrière.

Ces articles devraient vous intéresser :

Écoles privées au Maroc : hausse des frais et colère des parents

Des écoles privées ont décidé d’augmenter les frais de scolarité à la prochaine rentrée au grand dam des parents d’élèves. Préoccupée, une députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) appelle le gouvernement d’Aziz Akhannouch à agir pour empêcher...

Maroc : indignation après l’assassinat d’une enseignante par un élève

Au Maroc, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE, affiliée à l’Union marocaine du travail) appelle à une mobilisation forte et immédiate après l’agression violente d’une enseignante par un élève ayant entraîné la mort de celle-ci.

Le Maroc veut le retour des MRE

Le Maroc met les moyens pour faire revenir ses cerveaux. Une enveloppe budgétaire conséquente, et inédite, vient d’être spécifiquement allouée pour inciter les compétences marocaines expatriées à contribuer à l’effort national de recherche et...

Au Maroc, la santé des élèves menacée

Au Maroc, des associations de protection des consommateurs ont lancé un appel aux autorités compétentes afin qu’elles renforcent les contrôles en ce qui concerne la qualité des fournitures scolaires en cette période de reprise des classes. Objectif,...

Des universitaires israéliens indésirables au Maroc

La participation annoncée de chercheurs israéliens au Forum mondial de sociologie prévu du 6 au 11 juillet 2025 à l’Université Mohammed V de Rabat, passe mal auprès de plusieurs organisations, dont la Campagne marocaine pour le boycott académique et...

L’arabe obligatoire dans une école en Belgique

Un établissement catholique flamand propose un cours d’arabe obligatoire à ses élèves de dernière année, une initiative inédite en Belgique.

Ces diplômés marocains qui font le succès d’autres pays

C’est une fuite discrète qui coûte cher au Maroc. Chaque année, des milliers de ses meilleurs éléments quittent le navire, affaiblissant son économie et sa capacité à innover. Un rapport a mis des chiffres sur ce défi majeur et explore les pistes pour...

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.