La part des dépenses alimentaires dans le budget des familles, est passée de 37 % à 41 % à l’échelle nationale, entre 2001 et 2014, mais avec une disparité notée entre le milieu urbain et celui rural, soit 33 % contre 47,3 %. C’est l’essentiel à retenir de la réponse du ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Benchaaboun, à une question écrite d’un parlementaire relative à l’augmentation du volume des dépenses des familles marocaines en alimentation.
Cette disparité s’explique par le fait que 10 % des plus aisés consacrent 26 % de leurs budgets à l’alimentation, tandis que les moins aisés dépensent la moitié de leurs budgets pour satisfaire leurs besoins alimentaires.
Selon le ministre, la dépense moyenne annuelle par personne en alimentation, est passée de 4 553 à 5 847 dirhams, entre 2007 et 2014, soit une augmentation de 3,8 %. Les dépenses consacrées à l’enseignement, la culture et le divertissement, ont connu une hausse de 9,3 %. Quant aux autres postes de dépenses, le logement et l’énergie ainsi que l’hygiène et les soins de santé, ils ont également enregistré des hausses au cours de la même période, avec des taux respectifs de 7 % et 8 %.