Les faits se sont déroulés le 14 septembre 2020 à Marrakech. Un agent de l’autorité local relevant du douar où il vit un couple avait appelé les éléments de la gendarmerie, pour les informer du décès, dans des circonstances douteuses, d’une fille de cinq ans dans le domicile de sa tante, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. À leur arrivée au domicile du couple, ils ont trouvé le corps sans vie de la fillette sur une banquette. Il y avait des blessures, des traces de coups et surtout des brûlures récentes sur le corps de la victime.
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Interrogée, l’épouse, 22 ans, a affirmé que la mort de sa nièce était naturelle. Elle a déclaré que la fillette était peut-être tombée sur la tête et que de toutes les manières, elle souffrait de crises d’épilepsie. Son mari, un repris de justice à peine plus âgé qu’elle, a confié aux enquêteurs que la mineure de 5 ans est tombée alors qu’elle était en train de jouer sur la moto. Il a également admis l’avoir frappée avec un tuyau pour qu’elle cesse d’uriner sur son lit la nuit.
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Dans la foulée, une autopsie a été alors réalisée. Le médecin légiste a conclu à une mort due à une hémorragie interne au niveau du crâne, aux fractures multiples au niveau du bras et de la colonne vertébrale et aux reins complètement endommagés. Les résultats de l’autopsie ont clairement prouvé que les allégations du couple étaient fausses. Jugés pour crime de coups et blessures ayant entraîné la mort d’une mineure, les deux époux ont été condamnés à 15 ans de prison ferme en première instance. Une peine qui sera confirmée par la Cour d’appel de Marrakech.