Appel à lutter contre la mendicité au Maroc
Le niveau de pauvreté et de vulnérabilité n’a pas baissé au Maroc. En 2022, il est revenu à celui enregistré en 2014, selon une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) publiée...
En cette période de ramadan, nombreux sont les mendiants qui prennent d’assaut les rues et places publiques de la ville de Tanger en quête du gain journalier.
Tanger, lieu de pèlerinage pour des milliers de mendiants ? De nombreux mendiants envahissent les rues, effrayant quelques passants ou clients des cafés situés au centre-ville, indique le site local Tanja24. Ils occupent également les trottoirs de la ville, surtout dans ses quartiers chics. Leur cible ? Ce sont des femmes, qui se voient contraintes de leur donner quelques dirhams pour éviter d’être suivies et harcelées, surtout le soir ou la nuit. Les personnes âgées et les mineurs qui sont loués par des femmes s’adonnent à cette pratique tant décriée. Une autre catégorie verra le jour. Il s’agit de jeunes, qui demandent à leur tour « l’aumône », pour survivre à la pauvreté et à la faim, provoquées par le chômage qui « ronge » la société.
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D’après l’étude sur la thématique : « Pour une société cohésive, exempte de mendicité » présentée mercredi par Ahmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le Maroc compte 200 000 mendiants. En 2003, 42,9 % des enfants mendiants interrogés dans le cadre d’une étude sur « les enfants et la mendicité » ont déclaré chercher à soutenir matériellement leurs familles démunies. 27,3 % de ces enfants ont affirmé avoir recours à la mendicité pour subvenir à leur nourriture, tandis que 11,3 % disent s’investir dans la mendicité à cause de problèmes familiaux.
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La mendicité rapporterait gros. De nombreuses sources confirment que les revenus financiers que ces “mendiants” génèrent sont estimés à des millions de dirhams par mois. Certains mendiants gagneraient entre 1000 et 3000 dirhams.
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