
Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.
Deux magistrats marocains ont été démis de leurs fonctions et un troisième suspendu provisoirement, dans le cadre de la moralisation de l’appareil judiciaire, a indiqué lundi à Rabat le ministre marocain de la Justice Mohamed Bouzoubaâ.
Ces mesures disciplinaires, proposées par le Conseil supérieur de la magistrature, ont été approuvées par le roi Mohammed VI, a précisé M. Bouzoubaâ dans une déclaration à la télévision marocaine.
Les trois personnes concernées "ont commis des actes qui portent préjudice au métier de magistrat", a-t-il affirmé sans préciser la nature des faits qui leur sont reprochés.
"Ces mesures, a ajouté le ministre, s’inscrivent dans le cadre de la moralisation de l’appareil judiciaire et du programme de réforme de la justice".
M. Bouzoubaâ, ministre socialiste, a réitéré à plusieurs reprises son engagement pour "une justice forte, crédible et indépendante".
AFP
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