Les institutions de microfinance (IMF) ont été fortement impactées par l’insolvabilité de certains de leurs clients à revenus faibles. Ceux-ci, selon l’Économiste, ont dû procéder à des reports massifs de leurs échéances envers les associations dont ils sont contractants. Cet état de choses est dû aux restrictions liées aux mesures de confinement.
Le journal note en effet, que l’arrêt des activités a causé une baisse de fonds pour les organismes, obligés de mettre en place un plan de relance pour éviter d’entamer sérieusement la solvabilité des opérateurs.
Cependant, la crise sanitaire se présente comme une occasion pour le secteur des finances d’intégrer de nouvelles possibilités à son système. On peut citer le mouvement de digitalisation et le mobile money, qui permettront au secteur de convertir les flux financiers cash en flux électroniques et de faciliter le développement de nouvelles offres comme les nano-crédits, l’épargne ou encore la micro-assurance.
La même source estime que la diversification de l’offre garantirait la survie de l’industrie du microcrédit, qui est passé de 7,5 milliards de DH en hausse de 10,7% sur un an à 1,6% sur trois mois, en raison de l’état d’urgence sanitaire décrété par les autorités marocaines.