Intervenant à cette rencontre, le ministre des Affaires étrangères, qui a ouvert les travaux, lundi à Marrakech, a recommandé la mise en réseau des observatoires existants et des centres d’expertise nationaux et régionaux des deux rives de la Méditerranée occidentale, ainsi que l’élaboration d’une compilation des bonnes pratiques sur l’élimination des discours de haine, de la xénophobie et du racisme.
Pour lui, les politiques migratoires, la migration régulière, la migration et le développement, la migration et l’intégration, ainsi que la lutte contre l’immigration irrégulière et les réseaux de traite et de trafic des migrants, sont les cinq axes qui méritent une attention particulière, car dans le domaine de la migration, "il est temps de poser les termes du débat autour d’objectifs précis et d’actions simples et pragmatiques", a-t-il souligné. Il a ajouté que l’ambition du Maroc est que cette conférence serve de plateforme pour un agenda positif de mesures, s’inspirant de quelques principes consensuels du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté en décembre 2018 à Marrakech.
Crée en 1990, le Dialogue 5+5 est un forum sous-régional qui constitue l’une des premières initiatives fructueuses entre des pays méditerranéens. Il regroupe les dix pays de la Méditerranée occidentale, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, la Tunisie, l’Espagne, la France, l’Italie, Malte et le Portugal.