Au nombre de ses priorités, le nouveau ministre des Affaires étrangères a évoqué la nécessité de « renforcer les relations avec le Maroc, un grand ami et voisin du Sud », sans toutefois faire référence à la crise ouverte avec le royaume. Il entend aussi œuvrer pour « garantir plus de sécurité » et « lutter contre les flux migratoires ».
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« Je suis l’un des vôtres, un fonctionnaire des Affaires étrangères », a déclaré Albares au personnel du ministère, soulignant qu’« il n’y a pas plus d’honneur pour un Espagnol et un diplomate que de représenter l’Espagne à l’étranger ». Le nouveau ministre n’a pas manqué de remercier son prédécesseur, Arancha Gonzales Laya, pour le travail abattu « dans les circonstances très difficiles ». « Si vous me le permettez, je fais de vous mon conseiller », lui a-t-il lancé.
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De son côté, Laya, tout en souhaitant bonne chance à son successeur à qui elle a promis « fidélité et soutien », a félicité ses collaborateurs pour les « nombreuses réalisations ». Elle dit « assumer » la responsabilité de toutes les « erreurs » qu’elle a pu commettre. « Mon rôle était de défendre les intérêts du pays… Je quitte le poste, mais je reste ferme dans mon engagement de service public », a-t-elle ajouté.
Plusieurs personnalités dont entre autres Yolanda Díaz, la deuxième vice-présidente, Félix Bolaños, le nouveau chef de la présidence, Fernando Grande Marlaska, le ministre de l’Intérieur, José Luis Rodríguez Zapatero, l’ancien chef du gouvernement, étaient présentes à cette cérémonie de passation de charges qui s’est déroulée dans la cour du palais de Santa Cruz.