La justice marocaine aux trousses des milliardaires
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Mohamed El Ferraâ, ancien parlementaire de la CDT, également ancien président de la commune d’Essaouira, se retrouve à nouveau devant la justice. Il sera entendu, dans les tout prochains jours, devant la chambre des crimes financiers de Marrakech pour son implication présumée dans une nouvelle affaire de dilapidation de deniers publics.
De nouveaux ennuis judiciaires pour Mohamed El Ferraâ cité dans une nouvelle affaire de dilapidation de deniers publics. Dans une déclaration à Al Akhbar, le président de l’Instance nationale pour la protection des biens publics au Maroc, Mohamed El Ghalloussi a fait savoir que le juge d’instruction en charge des crimes financiers à la Cour d’appel de Marrakech a décidé de poursuivre Mohamed El Feraâ, maire d’Essaouira entre 2009 et 2015. Sa gestion de la ville est remise en cause.
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Cette décision a été prise suite aux conclusions de l’enquête ouverte dans ce cadre par la police judiciaire d’Essaouira. L’ouverture de cette enquête fait suite à une plainte anonyme faisant état de plusieurs dysfonctionnements dans la gestion de la mairie d’Essaouira. On peut citer entre autres, plusieurs dossiers suspects, comme le marché de construction du marché du poisson, la cession d’un lot de terrain communal à un acteur privé, la location d’un bien à une somme dérisoire à un grand restaurant de la ville, les suspicions sur un marché concernant l’étude technique d’un projet de construction de route qui aurait mobilisé un budget de plus de 3 millions de dirhams.
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Outre ce nouveau procès, Mohamed El Ferraâ sera jugé devant le tribunal d’appel de Rabat dans le cadre d’une autre affaire pour laquelle il avait écopé de 5 ans de prison. Un jugement qui sera annulé par la Cour de cassation et qui ouvre par conséquent la voie à un nouveau procès. Par le passé, l’ancien président de la commune d’Essaouira avait été accusé de dilapidation de biens publics lorsqu’il était à la tête de la Mutuelle générale du personnel de l’administration publique (MGPAP). Il sera acquitté par la Cour d’appel de Rabat en 2016.
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