Alors que le mercato d’été s’achèvera dans quelques jours, l’avenir reste incertain pour des internationaux marocains comme Sofyan Amrabat, Azzedine Ounahi, Sofiane Boufal ou encore Achraf Dari.
"Il est possible de retarder la prière d’"Al Ichaa" et de "tarawih" pour suivre un match de football", a affirmé le controversé cheikh marocain Abdelbari Zamzami, qui réagissait à une fatwa émise par le conseil des Oulémas d’Algérie. L’instance avait autorisé les Algériens à retarder la prière du soir pour suivre le match opposant l’équipe nationale à l’Allemagne lundi, au titre des huitièmes de final de la Coupe du monde de football 2014, au Brésil.
Zamzami explique : "Plus la prière d’Al Icha est retardée, mieux c’est. De plus, il vaut mieux regarder le match et se libérer de toutes les contraintes, préoccupations et les impuretés, qui pourraient éventuellement invalider la prière.
"Ce serait trop demander aux Musulmans épris de football, que de se prosterner sans penser au match Algérie Allemagne", affirme Abdelbari Zamzami. Kamal Bouzidi, membre du Conseil algérien des Oulémas, avait pour sa part déjà autorisé ses compatriotes à suivre le match Algérie Allemagne à la télévision d’abord, avant de se diriger vers la prière... . L’Algérie a tenu tête à l’Allemagne, mais elle a fini par s’incliner (2-1), lors des prolongations.
"Cette fatwa n’est pas correcte, car "la prière doit se faire dans les heures prescrites", affirme Mohamed Fizazi, cheikh salafiste marocain, ajoutant que "le savant qui émet ce genre de fatwas est un inculte".
"C’est un Moufti de lit et de mascarade et de tout ce qui est en dessous de la ceinture", répond Fizazi dans une déclaration faite au quotidien Anass, ajoutant qu’il ne faut surtout pas se référer à ce genre de Moufti, référence faite à Abdelbari Zamzami.
Le Conseil algérien des Oulémas s’était basé sur un hadith du Prophète Mohammed pour autoriser le report de la prière jusqu’après le match Algérie-Allemagne.
De la fatwa conseillant aux femmes d’utiliser des carottes pour assouvir leurs envies sexuelles, à celle autorisant les baisers non publics, si toutefois les auteurs des embrassades se repentissent de leurs actes par la suite, pour arriver à l’avis du cheikh accordant le droit au mari de répudier son épouse par SMS, les fatwas d’Abdelbari Zamzami continuent à susciter la polémique au Maroc, mais aussi à l’étranger.
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