Morad El Khattouti El Horami, à l’état civil, a déclaré à l’occasion de l’émission que le Maroc est son pays parce que ses « racines viennent de là-bas ». « Quand j’ai commencé à chanter, les banques ici ne voulaient pas m’ouvrir un compte. Je ne savais pas comment m’expliquer. Ils ne me comprenaient pas », a-t-il expliqué lors de son entretien avec Jordi Évole.
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Morad parle aussi des valeurs qui lui ont été inculquées dès son plus jeune âge. « Pauvre d’argent, mais pas pauvre de cœur, de valeurs, d’esprit… L’argent est la seule chose qui manque », a soutenu fièrement le rappeur, ajoutant que la musique est sa seule « motivation ». « Ce qui est bien avec ma musique, c’est qu’elle n’a pas de race. Un Espagnol, un Marocain ou un Latino peuvent l’écouter et danser tous les trois ensemble », précise l’artiste.
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Dans ses chansons, Morad aborde des sujets comme le racisme, l’immigration et la discrimination envers les étrangers en Espagne. À la question de Jordi Evole de savoir ce qu’il pense du mot « MENA » (Mineur étranger non accompagné), il répond sans hésiter que « c’est déjà un gros mot, c’est une insulte pour couvrir une réalité ».