
Un phénomène particulier se manifeste au sein de la communauté marocaine de Belgique : une augmentation des mariages entre des femmes marocaines et des hommes irakiens chiites, célébrés selon le rite de la Fatiha.
Selon Nouzha Chekrouni, ministre chargée des Marocains résidant à l’étranger, les transferts des MRE ont progressé de 60%. L’évolution est énorme. Son analyse porte de la période de 1997 à 2003.
C’est la seule ressource (avec les télécoms, bien sûr) au Maroc qui affiche ce score. Le comble est que près de 37 milliards de dirhams se perdent dans la nature ou restent stockés dans les banques. Ils ne se transforment pas en projets productifs. La ministre le sait et promet une vaste opération de sensibilisation. Une stratégie de communication vise à inciter les Marocains non résidents à s’orienter vers des projets d’investissements à forte valeur ajoutée. La tâche sera rude. Le MRE a tendance à exiger les mêmes conditions d’affaires que dans les pays d’accueil.
Tel Quel
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