De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
Le musée parisien du Quai Branly a été, du 16 au 19 janvier, à l’heure marocaine en faisant découvrir certaines des traditions nationales liées à l’Achoura, considérée au Maroc comme la fête de l’enfance mais aussi celle du partage et de la charité.
Le musée parisien a oeuvré, quatre jours durant, à faire connaître cette grande fête aux visiteurs et à se placer sous le signe de la découverte des traditions marocaines qui y sont associées. Cette manifestation a comporté des ateliers de contes et de fabrication de poupées animés par l’écrivain et conteuse marocaine Halima Hamdane et destinés aux enfants qui ont, à cette occasion, laissé libre cours à leur imaginaire tout en puisant dans les mémoires de l’enfance de la conteuse.
Sous la houlette d’un collectif de femmes marocaines, les adultes, quant à eux, ont pu percer et mettre en pratique les secrets de confection des délicieuses pâtisseries nationales.
Les visiteurs ont été également conviés à un autre atelier où, de la symbolique de la matière au tatouage de motifs originaux, le henné a livré tous ses mystères.
Au programme, figuraient aussi une conférence de l’historien et philosophe Jean-Pierre Rossie sur les festivités et les coutumes liées à l’Achoura, un goûter marocain avec thé à la menthe et pâtisseries, ainsi qu’un spectacle intitulé "Les folies berbères" et animé par le conteur-musicien Hamed Bouzzine.
Trois films ont été projetés dont "Tambours battant" et "Rythmes de Marrakech" de Izza Genini.
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