Najat Aatabou porte plainte contre le président du conseil municipal de Khémisset

16 août 2017 - 12h30 - Maroc - Ecrit par :

Après son coup de gueule de la semaine dernière, la chanteuse Najat Aatabou enchaîne en attaquant en justice le président du conseil municipal de la ville de Khémisset. Abdelhamid Belfdil l’a accusée d’avoir tourné cette vidéo parce qu’une licence de vente d’alcool pour un restaurant lui a été refusée.

Depuis quelques jours, la vidéo filmée par la star de la chanson populaire marocaine continue d’enflammer les réseaux sociaux. La chanteuse dénonce plusieurs anomalies dans les différents espaces publics de sa ville natale pointant du doigt la décadence et l’irresponsabilité des élus locaux.

Sa vidéo n’a pas été sans réaction, car en plus des likes et des partages des internautes, le président du conseil municipal, lui, a disliké ! Ce dernier affirme que la vidéo de Najat Aatabou vient en réponse au refus d’une licence de vente d’alcool pour son restaurant.

D’après les déclarations de son mari, l’auteur de « J’en ai marre » compte riposter et avec force. Elle a déposé plainte contre le responsable, nous apprend Le360.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Najat Aatabou - Droits et Justice - Khemisset - Alcool

Aller plus loin

Enquête à Khémisset après les accusations de Najat Aatabou

Suite à la diffusion de la vidéo de la chanteuse Najat Aatabou dans laquelle elle accuse les autorités locales de khémisset d’avoir dilapidé les deniers publics, le ministère de...

Najat Aatabou fait plier The Chemical Brothers

Le tribunal international de la Haye a donné raison à la chanteuse marocaine Najat Aatabou qui avait déposé plainte pour plagiat contre le célèbre groupe britannique The...

Najat Aatabou s’alarme de la situation à Khémisset et en appelle au roi Mohammed VI (vidéo)

La chanteuse marocaine Najat Aatabou est en colère et le montre. Dans une vidéo publiée sur YouTube, l’interprète de "j’en ai marre" s’en prend aux élus locaux et leur...

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Un entrepreneur fait condamner la ville de Tanger

Le tribunal administratif de la ville de Tanger a donné raison à une société chargée de travaux routiers, qui a poursuivi le Conseil préfectoral de Tanger-Assilah présidé par le dirigeant du Parti authenticité et modernité, Mohamed El Hamidi en...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Hassan Iquioussen vs Gérald Darmanin : la justice se prononce aujourd’hui

Le tribunal administratif de Paris examine l’arrêté d’expulsion de Hassan Iquioussen, pris par le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en juillet 2022. Cette audience déterminante permettra de statuer sur la possibilité de l’imam de revenir en...

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Roi Mohammed VI : appel à gracier les détenus politiques pour la Fête du Trône

Le bureau exécutif du Centre Adala pour les droits humains demande « une grâce royale générale en faveur des détenus politiques au Maroc » à l’occasion de la Fête du Trône, prévue le 30 juillet.