« En France, en Europe, dans le monde, que faire pour être dignes de notre mission fondamentale d’accueil et donc de notre condition d’Homme avec un grand H ? Pour que plus jamais ne se reproduisent les événements tragiques et la vision d’horreur de Melilla ? Pour que notre mer Méditerranée cesse d’être une fosse commune ? Pour que les vies des exilés cessent d’être une quantité négligeable ? Quelle politique publique conduire pour les sortir des campements de fortune et leur offrir des perspectives de vie ? », questionne-t-elle dans un post sur son compte Twitter.
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Selon Najat Vallaud-Belkacem, le droit d’asile, si souvent remis en cause de nos jours, a besoin qu’on se mobilise pour lui. « Nul n’est à l’abri d’avoir un jour, à son tour, besoin de sa protection. Aujourd’hui pour fuir la misère, un conflit, la folie des hommes. Demain peut-être simplement pour trouver de l’eau », avance-t-elle, soulignant par ailleurs que l’enfance a besoin qu’on la protège.
« Qu’elle ait la chance de s’épanouir dans un foyer stable et sécurisé, ou qu’elle soit ballottée par les événements et les tragédies au point de finir en exil, livrée à l’errance. Car c’est bien de cela que l’on parle derrière ce terme +mineurs isolés étrangers+ devenu comme une insulte et la soi-disant +source de tous nos maux+ d’après des tracts et des voix de plus en plus nombreuses dans le débat public », ajoute l’ancienne ministre française de l’Éducation.