Massad Boulos, conseiller pour l’Afrique et le Moyen-Orient du président Donald Trump, a assuré qu’« il n’y a pas de négociations secrètes » entre le Maroc et l’Algérie, remettant en cause les déclarations de Steve Wittkof, un autre conseiller du président américain, qui annonçait récemment un « accord de paix » entre les deux pays en 60 jours.
« Il n’y a pas de négociations secrètes, mais des contacts continus avec les deux pays. J’ai effectué récemment une visite publique en Algérie au cours de laquelle nous avons évoqué ces questions », a déclaré Massad Boulos, conseiller du président américain pour l’Afrique et le Moyen-Orient, au média arabe Al Hadath. Lors d’une tournée au Maghreb, le conseiller du président américain était le 27 juillet dernier en Algérie où il a été reçu en audience par le président Abdelmadjid Tebboune, rappelle TSA Algérie.
À lire : Un accord de "paix" entre le Maroc et l’Algérie en cours, les Etats-Unis à la manoeuvre
Boulos a ajouté que Washington travaille avec Rabat et Alger « depuis des semaines et il y a eu un travail intense, notamment ces derniers jours. Nous considérons que nous avons pu parvenir à des points communs absolument appréciables ». Dans son dernier discours, le roi Mohammed VI a « tendu la main au président Tebboune, qu’il a invité au dialogue », pour « la deuxième fois au moins ces derniers mois », a souligné le conseiller américain qui espère « compter aussi sur la sagesse du président Tebboune et sur l’Algérie et les Algériens afin de saisir cette opportunité historique pour régler ce différend et ces tensions ».
À lire : Sahara : les États-Unis saluent un vote “historique” à l’ONU et appellent l’Algérie à négocier
De son côté, Washington soutient « ces discussions » et « tout ce qui est en train de se passer, dans le cadre de cette résolution du Conseil de sécurité ». Les déclarations de Massad Boulos interviennent au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution sur le Sahara occidental validant le plan marocain d’autonomie du Sahara comme base unique du règlement de ce conflit.