
Lourde peine de prison pour Omar Radi
La Cour d’appel de Casablanca a condamné ce lundi 19 juillet, le journaliste Omar Radi à 6 ans de prison. Une mauvaise nouvelle pour les associations de défense des droits de...
Réunis au sein du SNJ, du SNJ-CGT et de la CFDT-Journalistes, les journalistes marocains ont appelé en milieu de semaine à libération de deux confrères maintenus en détention préventive depuis près d’un an. Omar Radi et Slimane Raissouni, dans l’attente de leur jugement, ont entamé une grève de faim pour obtenir une mise en liberté provisoire.
Au nombre de 120 signataires, ils affirment qu’ils suivent « avec une grande inquiétude les développements récents dans les dossiers des deux journalistes ».
Soumis un à régime d’isolement, Omar Radi et Slimane Raissouni ont entamé une grève de la faim qui aggraverait leur état de santé, écrivent-ils.
Les journalistes apportent tout leur soutien et rappellent que nombre de journalistes ont été poursuivis, harcelés et traînés en justice, parfois condamnés à des peines de prison ces dernières années au Maroc. « Nos organisations dénoncent les accusations fallacieuses et l’acharnement répressif visant nos confrères, alors qu’ils n’exerçaient que leur mission d’informer », affirment-ils.
Dans l’attente de leur procès qui doit s’ouvrir ce mardi 18 mai, la Fédération internationale des Journalistes (FIJ), la plus grande instance de représentation des journalistes dans le monde avec quelque 600 000 adhérents dans 150 pays, et ses affiliés en France, le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes, demandent instamment leur libération et que justice leur soit rendue.
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Aucune preuve qui étaye les allégations. C’est la position du gouvernement marocain qui se dit être toujours dans l’attente d’éléments scientifiques et concrets qui démontrent...
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