Ibrahim, un jeune Marocain arrivé clandestinement en France en 2017 a déjà passé deux ans en prison pour avoir commis des délits. Mais ses ennuis judiciaires n’en finissent pas. Relevé lors de ses précédentes arrestations, son ADN le met en difficulté. Il est soupçonné d’être le responsable d’une série de vols à la roulotte commis le 17 juin en centre-ville de Perpignan, rapporte L’Indépendant.
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Une petite goutte de sang laissé dans une voiture trahit Ibrahim. Alors qu’il avait été déjà placé en détention pour purger une condamnation prononcée en janvier pour vol, violences, outrage et rébellion, les résultats d’analyse tombent. À la barre, le prévenu assure être en Espagne au moment des faits. Le parquet ne le croit pas. La procureure a requis 8 mois de prison et les 5 années d’interdiction de territoire prononcés en 2019.
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L’avocat du jeune Marocain tente convaincre la présidente. « Depuis son arrivée en France, voici 4 ans, il a passé la moitié de son temps en prison. Un curieux choix de vie, sans doute dû à ses addictions et à des troubles psychologiques. Mais les soins qu’il a reçus en détention l’ont aidé. Il a pris conscience de la situation et veut maintenant rentrer chez lui. Ce qu’il fera si vous ne prononcez pas le mandat de dépôt », plaide Maitre Chassonnaud. La présidente ne tiendra pas compte de sa plaidoirie. Le verdict est tombé : en plus de la peine en cours, Ibrahim a écopé de 8 mois de prison ferme.