La formation islamiste doit ainsi restituer plus de 5 millions de dirhams. D’autres partis, tels que l’Union socialiste des forces populaires (USFP), l’Union constitutionnelle (UC), le Parti socialiste unifié (PSU), Attaliaa et Annahj Addimocrati, ont également été épinglés pour leur gestion financière insuffisante, relate Al Ahdath Al Maghribia.
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Le rapport de la Cour des comptes indique que treize partis politiques n’ont pas encore remboursé environ 10,32 millions de dirhams au Trésor public, en raison d’un soutien non utilisé ou utilisé à d’autres fins que celles pour lesquelles il a été accordé, de l’absence de pièces justificatives et d’un soutien indu. Les insuffisances de la gestion financière et comptable ont également été pointées du doigt, notamment certaines opérations comptables dans des comptes inappropriés.
Le rapport fait également ressortir des erreurs de report des soldes des comptes de clôture de l’année précédente par trois partis politiques, ainsi que le non-respect des adaptations prévues par le plan comptable normalisé des partis politiques par neuf partis. Cependant, seize partis politiques ont remboursé un montant global de 25,96 millions de dirhams en 2021 et 2022, soit l’équivalent de 72 % du soutien non justifié.
Malgré les efforts de certains partis politiques pour régulariser leur situation, treize partis n’ont pas encore remboursé un montant d’environ 10,32 millions de dirhams à fin décembre 2022. De même, 29 partis sur 34 ont produit leurs comptes annuels à la Cour, dont 11 hors délai. Vingt-deux comptes ont été certifiés sans réserve par les experts-comptables, six autres avec réserve et un compte a été produit à la Cour sans rapport de certification.