Ces partis politiques l’accusent de « mener la mairie vers une impasse en s’impliquant dans des affaires douteuses ». L’élu aurait placé certains de ses proches à la tête de certaines commissions et en a gelé d’autres. Une attitude qui, selon les conseillers contestataires, « entravent la bonne marche de plusieurs secteurs vitaux du conseil de la ville de Tanger », rapporte le journal Al Akhbar.
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Selon la même source, depuis son élection, Laymouri s’est illustré par une gestion cavalière, entrainant « des conflits entre les présidents des arrondissements et les membres du conseil de la commune ». Les contestataires ajoutent à leur requête adressée au Wali une liste de dysfonctionnements supposés dans la gestion de la ville, surtout dans les secteurs de l’hygiène, de l’éclairage public et du transport public qui, selon eux, retardent le développement local. Ils affirment que maintenir le maire à son poste risque également « d’aggraver la situation et attiser des tensions au sein du conseil communal ».