Les salafistes ou l’autre cause de la défaite historique du PJD
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Le secrétaire général du Parti justice et développement (PJD) revient sur la déroute électorale des islamistes aux élections du 8 septembre dernier et en évoque les véritables causes. Il appelle au retour aux fondamentaux du parti.
« Les principes de notre parti ont été transgressés par les avantages matériels et moraux qu’offre la politique », a déclaré Abdelilalh Benkirane lors d’une rencontre avec les secrétaires provinciaux, tenue samedi dernier au siège du parti, rappelant que le PJD est un parti politique avec une référence religieuse. Il attribue l’échec cuisant du parti aux dernières élections pas aux seules falsifications du scrutin, à la distribution d’argent ou à l’intervention de l’administration, mais au fait que des militants se sont éloignés de la religion, dans son sens le plus large, pour courir derrière des avantages de la politique que sont l’argent, les privilèges et les postes.
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Pour éviter une telle débâcle électorale à l’avenir, le secrétaire général du parti appelle les militants au retour aux fondamentaux du parti. « Si nous voulons corriger le cap et repartir du bon pied, il nous faut revenir à la source et à notre référence islamique car, il faut l’avouer, nous avons une grande part de responsabilité dans cet échec », a-t-il lancé. « Il faut traiter les sujets essentiels comme on l’avait fait lors de la réforme du Code de la famille, le soutien au mouvement du 20 février et l’opposition au ‘Mouvement de tous les démocrates’ et le PAM qui ont tenté de nous rayer de la carte politique en 2003 », a-t-il ajouté.
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En d’autres termes, Abdelilalh Benkirane appelle à combattre avec fermeté tout ce qui représente un danger pour la religion, pour le pays et pour la monarchie, notamment la dépénalisation de l’homosexualité, des relations sexuelles consenties, du droit à l’adultère et l’abolition de la peine de mort.
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