Alors que l’Aïd El Fitr marquant la fin du mois de ramadan, a été fêté il y a un peu moins d’un mois, les Marocains sont fixés sur la date de l’Aïd al-Adha.
Entre "priez chez vous" et "venez à la prière", le choix des autorités religieuses et des fidèles est vite fait. Tous encouragent le mot d’ordre "priez chez vous" en cette période marquée par la pandémie du COVID-19.
La décision de fermeture des mosquées prise par plusieurs pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, comme l’Algérie, le Maroc ou encore le Koweït, touchés par le coronavirus reçoit l’assentiment des autorités religieuses et des fidèles.
En Iran, les débats se font autour de la question. Alors que "certains donnent la priorité aux rituels religieux, qu’ils placent au-dessus de tout, même de la science médicale", explique l’universitaire et théologien Mohsen Alviri, d’autres par contre "pensent qu’on peut abandonner les prières obligatoires pour sauver la vie d’un être humain". Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, lui, est intervenu pour soutenir le corps médical et les décisions prises par le gouvernement.
Au Liban, les leaders religieux ont fortement soutenu la déclaration d’ "état d’urgence sanitaire" et les mesures de confinement. En tout, 18 communautés religieuses coexistent dans ce pays. Les messes sont diffusées sur les réseaux sociaux.
"Le virus peut être vaincu si chacun prend ses responsabilités", a affirmé Hassan Nasrallah, le chef du mouvement chiite, Hezbollah. Pour lui, respecter les instructions des autorités sanitaires est un devoir religieux. "La religion musulmane nous enjoint à la propreté", a déclaré pour sa part, cheikh Majed Saqer, un responsable du ministère palestinien des Affaires religieuses. "Si un musulman transmet le virus, on considère qu’il a péché", a-t-il indiqué.
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