Certains tronçons des autoroutes marocaines seraient construits par des prisonniers chinois, engagés par des entreprises chinoises ayant remporté des appels d’offres pour réaliser ces travaux.
Aziza El kandoussi, députée du Parti Justice et Développement (PJD) a révélé la semaine dernière au Parlement, que des prisonniers chinois travaillaient dans les chantiers de construction de l’autoroute de contournement de Rabat, censée désengorger le trafic routier dans la capitale.
L’information a été divulguée lors d’une session consacrée au projet du budget du ministère de la Justice et des Libertés, au Parlement. Selon El kandoussi, ces Chinois touchent la moitié du salaire d’un simple ouvrier, en contrepartie, les autorités chinoises s’engagent à réduire leurs peines de prison
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des peines alternatives en vigueur en Chine, explique la députée islamiste. "Le Maroc devrait instaurer des peines alternatives à l’emprisonnement, car cela remédierait au surpeuplement des prisons et rendrait service à la société par la même occasion, conclut la députée à l’adresse au ministre de la Justice Mustapha Ramid.
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