SudInfo vient de révéler son audition auprès des enquêteurs, où il rappelle avoir été incarcéré dans la même prison que l’ancien député Panzeri. Une erreur administrative a même conduit à leur cohabitation en cellule pendant quelques jours.
Dans sa déposition, Giorgi décrit cette cohabitation forcée avec Panzeri comme une forme de torture, précisant avoir été initialement placé avec un détenu chilien, avant d’être transféré dans l’aile A de la prison, pour sa sécurité.
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L’accent est particulièrement mis sur le Maroc dans le témoignage de Giorgi. Il exprime sa crainte d’une éventuelle fuite vers le Maroc ou le Qatar, considérant ces pays comme des menaces potentielles pour sa vie et celle de sa famille, notamment en raison de l’impact du scandale sur leur réputation dans le monde. Cette peur est amplifiée par le fait qu’il a une petite fille qui l’attend à Bruxelles.
De même, Giorgi évoque des conditions de détention déplorables à la prison de Saint-Gilles, les qualifiant d’“inhumaines”. Il décrit un environnement où les droits des détenus sont bafoués, avec un manque de respect de la dignité humaine.