Dans un courrier daté du 9 octobre 2020, 17 signataires, membres du Comité administratif de l’AMDH et affiliés au Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste, expliquent que c’est en réaction à l’absence de réponse du Comité administratif de l’AMDH, suite à leurs protestations exposées lors de précédentes réunions.
Ils dénoncent entre autres, le non-respect de la décision de l’association de ne pas participer aux activités organisées par certains groupes religieux ; le caractère sélectif et le deux poids, deux mesures dans l’invitation des militants aux rendez-vous internationaux ; une gestion opaque des finances de l’association.
Les frondeurs reprochent au comité administratif de s’immiscer dans des dossiers sans lien avec les droits humains ; la diffamation de nombreux plaignants et plaignantes, portant ainsi atteinte à la crédibilité de l’association ; la fâcheuse tendance à vouloir enfiler le manteau d’opposant systématique au régime.
Côté liberté de la presse, l’AMDH essuie le reproche de parti pris de manière inconditionnelle pour Touafik Bouachrine, en allant jusqu’à refuser d’auditionner ses présumées victimes de viol et d’abus sexuels.
Dans l’affaire qui oppose Omar Radi à Hafsa Boutahar qui l’accuse de viol, lorsque celle-ci a fait part à l’AMDH de sa plainte, contre toute attente, l’association a informé Omar Radi du contenu de ladite plainte, une faute grave pour une association supposée être dévouée à la défense des droits de l’Homme.