
Le Maroc se lance dans la course aux sous-marins
Le Maroc, désireux de renforcer sa puissance maritime, envisage sérieusement l’acquisition de son tout premier sous-marin. Ce projet, maintes fois repoussé, semble désormais...
Le Maroc envisage d’acquérir rapidement deux sous-marins pour renforcer ses forces navales. Alors que la France, l’Allemagne et la Russie proposent des sous-marins neufs, le Portugal et la Grèce sont prêts à céder des navires usagés au royaume.
Pour le moment, la France et l’Allemagne sont en concurrence pour ce marché de construction de deux sous-marins au profit du Maroc. Le Français Naval Group propose deux sous-marins Scorpène aux forces navales marocaines, tandis que l’Allemand ThyssenKrupp Marine Systems fait une offre de deux sous-marins HDW Class Dolphin AIP ou HDW Class 209/1400, fait savoir Info Defensa.
Le Scorpène est un sous-marin à propulsion conventionnelle de 2 000 tonnes, dédié à des missions d’attaque de surface ou sous-marine, de renseignement ou des opérations spéciales, détaille son concepteur. Le sous-marin peut accueillir 18 projectiles, y compris des torpilles et des missiles. Selon le média russe Military Africa basé au Nigeria, l’offre de Naval Group inclut également la concession d’un nouveau chantier naval à Casablanca.
À lire : Le Maroc en quête de son premier sous-marin
Quant au HDW Class Dolphin AIP, il pèse un peu plus de 2 000 tonnes et a une longueur de plus de 68 mètres. Le sous-marin allemand est équipé d’un système de propulsion indépendant de l’air (AIP) qui lui permet de rester sous l’eau pendant plusieurs semaines. Le HDW Class 209/1400, lui, est un modèle plus ancien. C’est un sous-marin de 1 440 tonnes et d’un peu plus de 61 mètres de long.
De son côté, la Russie propose au Maroc le sous-marin Amur 1650. Une offre à considérer désormais, en raison de la proximité entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Avec ses 1 650 tonnes et ses 67 mètres de longueur, l’Amur 1650 est également équipé d’un système AIP. Le Portugal et la Grèce, pour leur part, proposent de céder au Maroc deux de leurs sous-marins déjà utilisés par leurs marines respectives.
Aller plus loin
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Un groupe naval français et un concurrent allemand se disputent la construction du premier sous-marin au profit des Forces armées royales marocaines.
Le Maroc veut acquérir son tout premier sous-marin, dernière pièce d’équipement qui manque à la Marine royale. Dans son viseur, les modèles russes et français de haute technologie.
La marine royale marocaine se prépare à acquérir ses deux premiers sous-marins. La France et l’Allemagne sont en concurrence pour ce marché.
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