"Le gouvernement Benkirane n’est qu’un nuage passager, quant au Parlement actuel, il est le plus banal de tous les Parlements de l’histoire du Maroc", a estimé mardi Driss Lachgar, secrétaire général de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), affirmant que la coalition formée par l’USFP et deux autres partis de gauche, a été créée pour trouver un remplaçant à l’exécutif islamiste.
"Toute tentative visant à faire reculer le Maroc ne sera que circonstancielle, car
le peuple marocain est tourné vers l’avenir, et finira par se référer à ses traditions, puisées des valeurs universelles et non seulement du passé", a affirmé Driss Lachgar.
Les dirigeants des trois partis de gauche, l’USFP, le parti socialiste démocratique (PSD) et le parti travailliste (PT), ont affirmé que le but de leur union est de construire un projet démocratique moderniste marocain, garantissant un équilibre entre les différentes forces politiques du pays.
"Ce qui arrive aujourd’hui au Maroc menace même les acquis du pays, (...). Le Parti au pouvoir est dirigé avec une vision réactionnaire et rétrograde, animée par des calculs électoraux, qui l’ont rendu aveugle", atteste Driss Lachgar.
Selon le patron de l’USFP, le PJD a profité du Mouvement 20 février et des luttes des progressistes et du peuple marocain pour arriver au pouvoir, (...), sans aucun respect pour les institutions, la Constitution, ni la justice, ni même pour ses alliés au gouvernement...".
Un USFPéiste convaincu interrogé récemment par Bladi.net avait affirmé que la coalition formée par les trois partis gauchistes, a pour objectif de servir d’alternative à l’éventuelle sortie de l’Istiqlal du gouvernement, ajoutant qu’il faut savoir aujourd’hui qui arrivera à éjecter Abdelilah Benkirane de son siège de premier ministre pour le remplacer, Driss Lachgar ou Hamid Chabat ?
Salaheddine Mezouar, secrétaire général du Parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI), convaincu à la veille des élections du 25 novembre 2011, qu’il était l’unique candidat valable pour occuper le poste de premier ministre, serait aussi à l’affût d’une éventuelle chute de l’exécutif Benkirane, qu’il considère comme étant le plus mauvais gouvernement de l’histoire du Maroc.
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