Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.
En Égypte, la Cour administrative suprême a confirmé la décision du tribunal administratif d’Alexandrie relative à l’interdiction de la célébration annuelle juive en l’honneur du rabbin marocain du 19è siècle, Yaakov Abuhatzeira.
Avant de se prononcer, la Cour a examiné et rejeté un appel du gouvernement égyptien contestant cette décision de 2014 portant interdiction de la fête juive du rabbin marocain. À l’époque, la décision avait soulevé de vives polémiques. Puisque le festival d’Abuhatzeira draine des centaines de pèlerins juifs venus de tout le Moyen-Orient, Israël et Maroc, chaque année. Ceux-ci se recueillent sur la tombe d’Abou hassira dans la ville de Damanhur dans le Delta du Nil, où le rabbin a été enterré en 1879.
Outre l’interdiction du festival, le tribunal administratif d’Alexandrie avait ordonné le retrait du sanctuaire de la liste des sites du patrimoine copte et islamique d’Égypte. La décision avait été prise suite aux rapports et aux plaintes au sujet de consommation d’alcool et d’autres boissons alcoolisées par les résidents.
Toujours en 2014, le tribunal administratif d’Alexandrie avait rejeté une demande de transfert de la dépouille d’Abuhatzeira en Israël au motif que l’islam est une religion tolérante qui donne à tous les adeptes des religions abrahamiques en Égypte la dignité et l’égalité des droits. Autre explication : au regard du droit, international, le transfert des restes du savant juif en Israël constituerait une reconnaissance et une reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur les terres palestiniennes occupées.
Ces articles devraient vous intéresser :