Le Ramadan, mois sacré pour les musulmans, est synonyme de spiritualité et de partage. Mais au Maroc, il prend également une tournure plus sombre avec l’apparition d’un phénomène bien connu : la “Tramdena”. Ce terme désigne l’irritabilité et...
Les Marrakchis vivent le mois de Ramadan d’une manière particulière cette année. Il leur est impossible de faire les rituels habituels en raison du confinement imposé afin de freiner la propagation du covid-19 dans le royaume.
Plus de prières rituelles, plus de veillée de prières, ni de soirée dans les mosquées historiques telles que la Koutoubia ou celle de Moulay Yazid, fermeture de mosquées… Le mois de Ramadan 2020 se vit autrement dans le confinement, contrairement aux autres années.
Les accros à la caféine et/ou à la nicotine, habitués à siroter lentement leur café entre amis dans les quartiers huppés, à Gueliz ou Victor Hugo, ne peuvent plus s’offrir ce plaisir.
Dans les quartiers populaires Ryad Laarouss, Sidi Youssef ben Ali et les quartiers de la place de Jamaâ El Fna, les cafés et salons de thé grouillaient de monde après la fin des prières de Taraouih, avec un afflux massif vers les terrasses des cafés de France ou El Koutoubia, juste après la prière nocturne.
Le confinement produit également un impact négatif sur l’activité des amateurs de gastronomie, en particulier de Tanjia, spécialité locale dégustée en groupe, dans la plupart des cas, dans les espaces verts, loin des agitations de la ville. Presque toutes les pratiques traditionnelles changent en ce mois de ramadan à cause du confinement.
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