Sur le cadmium en particulier, objet principal du documentaire, le journaliste a éludé des évidences scientifiques, ainsi que des résultats de sa propre enquête infirmant la thèse qu’il défend, fait remarquer le groupe OCP dans un communiqué. De surcroît, le consensus scientifique actuel ne suggère pas de corrélation entre l’utilisation des engrais phosphatés et l’exposition alimentaire au cadmium, et établit que les principaux facteurs d’exposition ne sont pas liés aux engrais, fait savoir la même source, assurant répondre rigoureusement aux réglementations internationales les plus exigeantes en la matière.
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« Le groupe OCP tient à rappeler qu’il accorde une place prépondérante au développement durable et travaille sans relâche à minimiser l’empreinte environnementale de son activité, comme en témoignent sa performance environnementale, son engagement constant auprès des communautés locales, et les notations ESG récemment obtenues », rassure le géant phosphatier.
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Il rejette en outre les accusations selon lesquelles il n’a pas répondu aux questions adressées par le journaliste. Il assure avoir même proposé de lui adresser tout élément complémentaire utile à la parfaite information du public. « Devant le caractère infondé des allégations formulées à son encontre, le groupe OCP a adressé un courrier au comité d’éthique de France Télévisions contestant point par point les allégations et les manquements du reportage », conclut le communiqué.