Récit d’une Française confinée plus de 50 jours au Maroc

13 mai 2020 - 07h30 - Maroc - Ecrit par : S.A

Alors qu’elle avait quitté Brains, au sud de Nantes, pour une semaine de vacances à Agadir, du 9 au 16 mars, Patricia Aubinais s’était retrouvée confinée au Maroc. Après 52 jours de vacances prolongées, cette femme originaire de Saint-Mars de Coutais a finalement regagné Nantes, le 29 avril.

"Une amie et moi sommes arrivées, le lundi 9 mars, à l’hôtel Argana à Agadir, pour un séjour d’une semaine en demi-pension. La compagnie Transavia, où nous avons pris les billets d’avion, nous a annoncé le 14 mars que le vol retour était annulé, provoquant la panique parmi les nombreux clients concernés. Comme les seuls billets de retour que l’on nous proposait dépassaient les 1 000 €, nous sommes nombreux à avoir décidé de rester et de profiter de quelques jours supplémentaires de vacances, malgré le confinement au Maroc, à compter du 20 mars, nous privant alors de baignade et des plages", raconte à Actu.fr, Patricia Aubinais.

Elle confie qu’elles ont contacté le consulat de France à Agadir et avaient été placées sur une liste d’attente pour un retour en France. Seulement, "ils étaient visiblement débordés", ajoute-t-elle. "Au bout de huit jours, l’hôtel Argana fermait ses portes et nous nous sommes retrouvées à l’hôtel Adrar, le seul hôtel restant ouvert et assurant le service minimum. Nous faisions nos courses dans une supérette située à l’extérieur et tous les repas se déroulaient en extérieur, le restaurant de l’hôtel étant fermé. Il faisait plutôt froid en soirée", relate-t-elle.

"Heureusement, les liens entre les différents clients européens bloqués dans cet hôtel étaient très bons et cela a permis de vivre de bons moments, compensant les moments de galère liés au contexte sanitaire", se réjouit la vacancière.

" Transavia nous proposait un vol retour pour le 18 mai, mais j’ai réussi à trouver un vol de rapatriement sanitaire assuré par Air France pour le 28 avril au départ de Marrakech, au prix de 350 €. […] Le retour sur Nantes n’a pas été de tout repos non plus… Il a fallu trouver une voiture taxi à Roissy, trouver un hôtel pour une nuit à Montparnasse et prendre place dans un TGV pour Nantes, celui de 13 h, le 29 avril dernier. Cela restera globalement un très bon souvenir du Maroc, au temps du confinement !", conclut Patricia.

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