Outre la suspension de ses projets d’extension d’usines au Maroc et en Roumanie, Renault veut réduire ses capacités de production en Russie, ses activités mécaniques en Corée du Sud et la fabrication de boîtes de vitesse en Turquie.
Le groupe a dévoilé son projet, vendredi. Il s’agira entre autres de la réduction des effectifs "sans licenciement sec" via des départs volontaires, des départs à la retraite non remplacés et des mesures de mobilité interne ou de reconversion, rapporte l’AFP.
Jeudi, les syndicats ont eu droit à la présentation du plan d’économie, lors d’une réunion du Comité central social et économique (CCSE) du groupe. Ce plan prévoit la diminution des capacités mondiales de production, qui passeront de 4 millions de véhicules à quelque 3,3 millions, sur une base de deux équipes ; ce qui correspond à une production réelle plus élevée en cas de troisième équipe.
En février, le constructeur automobile français avait publié ses premières pertes annuelles en dix ans, et annoncé par la même occasion une réduction de ses coûts fixes de deux milliards d’euros par an.