Le procès Marengo se poursuit. Ridouan Taghi, chef de la Mocro maffia, le réseau criminel marocain actif aux Pays-Bas et en Belgique, sera fixé sur son sort fin octobre.
Après l’arrestation et la suspension temporaire de son avocate Inez Weski, pour participation aux activités d’une organisation criminelle et violation du secret professionnel, Ridouan Taghi a annoncé qu’il assurera lui-même sa défense lors du procès Marengo, rapporte l’agence de presse néerlandaise ANP, ajoutant que le baron de la mafia marocaine « a précisé au tribunal d’Amsterdam qu’il maintenait toutes les demandes de devoirs d’enquête de sa désormais ex-avocate. »
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Inez Weski a notamment demandé à la justice néerlandaise d’explorer la piste d’un commando qui aurait été approché pour éventuellement “neutraliser” l’accusé (le tuer). À l’époque, Ridouan Taghi était en cavale à Dubaï, où il sera d’ailleurs arrêté en décembre 2019. Il était visé par d’un mandat d’arrêt international pour meurtre et trafic de drogue. Celui qui est incarcéré à la prison de Vught, la plus sécurisée des Pays-Bas, est soupçonné d’être derrière l’assassinat de l’avocat d’un témoin-clé dans une vaste affaire l’impliquant près de son domicile à Amsterdam.
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En juin 2022, le ministère public amstellodamois avait requis la prison à perpétuité contre Ridouan Taghi, qui, selon lui, s’est « particulièrement acharné à commettre les meurtres. Il s’est immiscé dans tous les aspects et n’a pas hésité à liquider les siens qui à ses yeux étaient devenus des « électrons libres ».