Le Souverain marocain serait ainsi le premier chef d’Etat maghrébin à visiter la Tunisie, depuis la révolution et la chute du président Zine Al Abidine Ben Ali le 14 janvier dernier.
Cette visite constituerait une nouvelle étape dans les relations des deux pays, a expliqué le ministre des Affaires étrangères Saâdedine El Othmani, en marge de la visite jeudi de son homologue tunisien Rafik Abdessalem au Maroc.
Rafik Abdessalem a remis une invitation officielle du président tunisien Moncef Marzouki au Roi Mohammed VI, le conviant à effectuer une visite d’Etat en Tunisie.
Si le président tunisien a vécu l’essentiel de sa jeunesse au Maroc, son ministre des Affaires étrangères a passé lui plusieurs années à Rabat, où il a étudié la philosophie.
Abdessalem, qui habitait au quartier l’Océan à Rabat, était un fervent opposant au régime de Ben Ali. Au début des années ’90, Rafik Abdessalem rejoignit à Londres son mentor Rached Ghanouchi, chef d’Ennahda, parti islamiste tunisien actuellement au pouvoir.