L’Europe doit prendre une décision réaliste, à propos du dossier du Sahara. C’est ce que demande dans une tribune l’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Ana Palacio, après la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara.
« La bombe à retardement du Sahara occidental », c’est le titre de cette tribune publiée sur la plateforme « Projetcsyndicate » dans laquelle Ana Palacio a décousu les propos séparatistes du Polisario, mettant à nu ses contradictions.
Selon l’ex-diplomate, le front séparatiste tente depuis longtemps de s’attirer les faveurs de l’opinion publique internationale avec un discours injuste qui présente le Maroc comme un occupant, avec Brahim Ghali, accusé de détenir en otage les réfugiés sahraouis. L’auteure accuse le front séparatiste de judiciariser auprès des tribunaux internationaux le dossier du Sahara, en contestant les accords signés par le Maroc avec l’Union européenne et d’autres pays.
« Aucune des 69 résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental ne fait référence à l’occupation », balaie Ana Palacio, martelant que la qualification de l’occupation n’existe pas dans le droit international.
Avec l’appui de l’Algérie, le Polisario n’a de cesse de saisir la Cour de Justice européenne aux fins d’abroger l’accord de pêche. En vain, écrit l’ex-diplomate espagnole qui constate que pendant ce temps, le Maroc demeure inébranlable dans son intime conviction de son droit historique et inaliénable sur le Sahara.