Sahara : les États-Unis réaffirment leur soutien au Maroc
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Les États-Unis ont affiché leur opposition à la demande de la Russie d’organiser un référendum dans le Sahara lors de la réunion à huis clos du 24 octobre précédant la prochaine session du Conseil de sécurité devant se pencher sur le renouvellement du mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire.
Lors de cette réunion, la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, et les États-Unis, ont étalé leurs divisions sur le Sahara. Alors que Moscou et Maputo insistent sur la nécessité de « reconnaître le principe de l’autodétermination par référendum, d’assurer la pleine mise en œuvre des pouvoirs de la MINURSO, et d’établir une distinction entre les parties au conflit », les limitant à deux entités (le Maroc et le Polisario), les États-Unis ont rejeté ces amendements à la version de leur rapport. Washington a maintenu son rapport dont la version la mouture finale a été présentée aux participants. Les États-Unis ont appelé au renouvellement du mandat de la MINURSO. Soulignant la nécessité d’atteindre une solution politique permanente et mutuellement acceptable, ils insistent sur l’élargissement des propositions des parties concernées. À ces propositions s’ajoutent de nouveaux éléments non encore divulgués.
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La résolution proposée par Washington a reçu l’assentiment des Émirats arabes unis et du Gabon, mais aussi de la France, membre permanent du Conseil de sécurité, qui n’entretient pas de bonnes relations avec le Maroc. Les positions des parties n’étant pas les mêmes, « la Russie et le Mozambique ne soutiendront pas la prochaine résolution tant qu’elle n’aura pas pris en compte leurs amendements ». « La Russie s’était déjà abstenue de voter l’année précédente, non pas en opposition à l’approche internationale qui soutient l’autonomie marocaine, mais en signe de protestation contre l’ingérence de Washington dans la rédaction de la résolution », commente Mohammed Salem Abdelfattah, président de l’Observatoire sahraoui pour les médias et les droits de l’Homme, auprès de Hespress, ajoutant que Moscou reconnaît implicitement l’intégration du Maroc dans les régions du Sud, notamment à travers l’accord de pêche qui le lie au Royaume dans l’ensemble de ses régions.
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Pour étayer son argumentation, Salem Abdelfattah a rappelé que la Russie avait refusé d’inviter le Polisario au sommet Russie-Afrique, qui a débouché sur des promesses de remise de la dette africaine et d’approvisionnement gratuit en céréales.
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