« L’échec du cessez-le-feu suite à la violation d’un accord en vigueur depuis 1991 et l’escalade dangereuse que connaît le conflit au Sahara occidental n’est que la résultante de décennies de politique de blocage et de ralentissement systématiques des plans de règlement, de contournement du processus de négociations et de tentatives récurrentes d’imposer le fait accompli dans le territoire d’un État membre fondateur de l’UA », a-t-il fait observer.
Après avoir rappelé que la « RASD » et le Maroc sont membres de l’UA, le président algérien « a invité les deux États à s’engager dans des pourparlers directs et sérieux, sous l’égide de l’UA et de l’ONU, pour parvenir à un nouvel accord de cessez-le-feu, et réunir les conditions nécessaires pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination ».
Il a également appelé les deux parties à « prôner le dialogue et (à) faire preuve de sagesse pour la relance du processus de règlement du conflit qui a trop duré, en garantissant au peuple sahraoui le droit à une vie décente dans le cadre de la liberté, de la sécurité et de la stabilité, et partant concourir à la réalisation des aspirations de l’ensemble de nos peuples au progrès, à l’unité et à l’intégration ».
Le chef de l’État algérien a par ailleurs prié l’UA de demander au secrétaire général de l’ONU de désigner son représentant au Sahara occidental, et invité l’organisation onusienne à donner, avec l’appui de l’UA, à la mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), « des ordres pour faire face aux violations des droits de l’homme au Sahara occidental ».