Certaines de ces salles ont été transformées en dépotoir, pendant que d’autres ont été détruites, au lieu de subir une rénovation, rapporte le site arabophone Hespress.com, à la grande désolation de plusieurs cinéphiles et acteurs de la société civile, dénonçant le manque d’intérêt des autorités locales pour la culture et la préservation du patrimoine.
« La Mamounia », « L’Impérial », « La Médina », « Le Casino », « Le Triumph », « L’Apollo », « Le Rio », « La Vox », « Le Luxe »… des salles qui ont portes closes à Casablanca, du fait de l’invasion du phénomène du piratage à grande échelle des films, doublé de l’avènement des plateformes numériques, promptes à proposer toutes sortes de films.
Selon le ministère de la Culture, les recettes d’entrée réalisées par les salles de cinémas au Maroc se sont élevées à plus de 54,607 dirhams en 2019, alors que le nombre de personnes les ayant fréquentées, a atteint plus de 1,097 million.
Dans ce contexte, deux complexes ont été ouverts l’année dernière, l’un à Rabat avec 11 salles de projections, et l’autre à Tanger avec 3 salles, note la même source.