Le vent de changement qui a soufflé sur la Direction de la Sécurité des palais royaux (DSPR), relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a entraîné la suspension de plusieurs agents dont des hauts responsables, rapporte le quotidien Al Massae.
La même source informe que ces éléments ont commis des fautes professionnelles à travers ce qui semble être une « dispute » entre les éléments rattachés au service des escadrons d’honneur de la Gendarmerie royale et ceux du service des escadrons d’honneur de la DGSN.
Cet incident, rappelle le quotidien Assabah, a été la cause de la colère du Roi, et a éclaté, aux premières heures du dimanche 22 septembre, entre les éléments de la DSPR et ceux de la Gendarmerie royale de la surveillance et la sécurité des résidences et des palais royaux.
Ce même incident peut se justifier par les ordres reçus à l’époque par les services des Groupements des escadrons d’honneur, que ce soit ceux de la Gendarmerie royale ou ceux de la DGSN. Ces ordres exigeaient, dans un premier temps, qu’ils éloignent leurs éléments des résidences royales. Plus tard, la DSPR et la gendarmerie ont aussi reçu des ordres de retirer leurs éléments des mêmes résidences.
Comme conséquence, les éléments écartés ont été transportés par des camions et des voitures aux casernes de Rabat, de Salé et de Témara et ont été remplacés par des unités relevant des Forces armées royales (FAR) et des Forces auxiliaires.
A en croire la même source, le Roi Mohammed VI a ordonné, en tant que Chef suprême et Chef d’état-major général des FAR, le remplacement des membres écartés par d’autres formations.
A noter que la colère royale est intervenue suite à une dispute entre les éléments de la Gendarmerie royale et ceux de la Sûreté nationale sur les prérogatives qui leur incombent dans la surveillance des palais.