Avec la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, les deux pays espèrent développer des coentreprises en Palestine, au Bahreïn et aux Émirats arabes unis. Du moins, c’est ce qui ressort des déclarations du ministre israélien de l’Économie et de l’Industrie, Amir Peretz.
Israël chercherait à tirer parti de l’expertise marocaine et de sa situation géographique stratégique, pour développer et conquérir de nouveaux marchés, a déclaré le ministre israélien au journal L’Économiste, soulignant que cela représentera un puissant levier de croissance pour les entreprises locales.
Le responsable d’origine marocaine a invité les investisseurs marocains à saisir les opportunités offertes par son pays, sachant que plus de 500 multinationales ont choisi de créer des centres de recherche et de développement à Tel-aviv. Avec des approches économiques complémentaires, « le transfert de technologies et de know-how profitera aux deux pays. Autant le Maroc pourra tirer parti du savoir-faire israélien en matière d’intelligence artificielle, d’agriculture et de gestion d’eau, autant Israël a beaucoup à apprendre de l’expertise marocaine dans le domaine de l’industrie automobile », a précisé le ministre.
Sur la possibilité de la signature d’un accord de libre-échange, Amir Peretz a annoncé que les deux pays ambitionnent de développer prochainement une formule adaptée, qui sera élaborée par des commissions mixtes.