Le malheur de la famille Boujamaoui (désormais composée du père, de la mère et de la sœur aînée) a touché les Ansois qui veulent lui venir en aide. Dans ce sens, la communauté musulmane et marocaine ansoise a lancé un appel aux dons, fait savoir La Meuse. « Ils vont revenir pour le mois d’août. Et ils vont devoir tout reconstruire. Ils ne savent même pas revenir là où ils vivaient. Il va donc falloir les aider. On s’active avec la commune pour leur trouver un logement de dépannage. Et puis, on ne sait pas ce qu’il va se passer avec les assurances. Et s’ils auront besoin d’un appui psychologique…, explique Ahmed Rassili, conseiller communal à Ans et membre de la communauté marocaine. Donc, pour les personnes désireuses de faire un don, vous pouvez effectuer vos versements sur le compte bancaire du Centre Islamique et Culturel d’Ans ».
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La famille Boujamaoui vit dans un logement social dans la cité Al’Trappe à Alleur. Après le tragique accident, elle ne compte plus revenir au domicile familial. Elle peut compter sur l’accompagnement de la commune d’Ans qui entend l’aider. « On peut imaginer que la famille éprouve des difficultés à rentrer chez elle, là où elle a tous les souvenirs des enfants, explique Walther Herben, bourgmestre f.f. L’idée est, moyennant leur accord, de voir avec la Société de logements du Plateau, et avec l’agence immobilière sociale, si on peut leur trouver un logement de rechange temporaire. Le temps qu’il faudra. Le temps qu’ils acceptent ou non de rentrer chez eux. S’ils manifestent ce souhait, alors nous ferons le maximum pour les aider ».
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La Société de logements du Plateau s’active déjà : « J’ai eu des contacts avec des proches de la famille. Dès le 1ᵉʳ août, on va enclencher toute une série de contacts pour évidemment apporter une solution. D’autres actions vont aussi être mises en œuvre dès la semaine prochaine. Soyez assurés de tout notre soutien le plus solide. Cette terrible nouvelle me touche au plus haut point d’autant plus que quand je me rendais à la cité, je les voyais souvent jouer sur la plaine et les enfants participaient aux activités dans le quartier de la cité d’Alleur », explique Patrice Lempereur, son président.