« […] Jusqu’à l’avant-veille de l’ouverture du sommet, Alger comptait accueillir le roi Mohammed VI. Le souverain marocain a fait machine arrière dans la dernière ligne droite. C’eut été un joli coup pour l’Algérie de renouer les liens avec son frère ennemi après avoir rompu ses relations avec Rabat en août 2021 », écrit La Croix. Dans un entretien avec la chaîne saoudienne Al Hadath, Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères a d’ailleurs regretté une « occasion perdue ».
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L’Algérie a ainsi raté l’occasion de revenir au premier plan de la scène diplomatique. Elle qui se sent, depuis, isolée sur le plan diplomatique. « Il est loin le temps où l’Algérie régnait en tête du monde des non-alignés et s’imposait sur la scène internationale. Le président Abdelmadjid Tebboune peine à renouer avec cette grandeur passée, après la si longue éclipse de l’Algérie depuis l’AVC qui avait lourdement handicapé le président Abdelaziz Bouteflika en 2013. Le pays a, entre autres, beaucoup perdu en poids et en aura dans le soutien à l’autodétermination du Sahara », analyse le journal français.