Tanger : une mystérieuse maladie frappe les chèvres d’un éleveur

6 février 2020 - 18h30 - Maroc - Ecrit par : G.A

Les éleveurs de la région du nord font face à une maladie inconnue qui menace dangereusement leur bétail. On dénombre déjà la contamination d’une dizaine de chèvres d’une ferme de la commune rurale, Hjar Nhal, qui relève de la préfecture de Tanger-Assila.

L’éleveur concerné, Zarki Ali, a assuré, dans une déclaration au quotidien Al Massae, que son bétail est touché depuis dix jours par une maladie qu’il n’a pas pu identifier. Cette maladie lui a fait perdre "plus de 40 chèvres alpines sur les 150 importées de France après un grand effort fourni pour son élevage", affirme-t-il.

"Quand il y a quelques dégâts, on peut les supporter, mais quand il s’agit d’un grand préjudice comme celui-là, cela devient très difficile pour l’éleveur d’y faire face seul", s’est-il plaint en ajoutant que chaque chèvre de cette race caprine, originaire des Alpes, coûte près de 6000 DH et sa production laitière est évaluée à 4 litres par jour.

Pour le moment, le fait que Zarki Ali ait décroché, en 2018 et 2019, le Prix du meilleur éleveur de caprins de race alpine au Salon de l’agriculture de Meknès, ne l’aide pas vraiment à mettre fin à la souffrance de ses chèvres.

Il sollicite l’aide du ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, qui pour le moment, est resté silencieux sur la tragédie que vit cet éleveur, écrit le journal.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Agriculture - Menaces - Ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime

Ces articles devraient vous intéresser :

Du nouveau pour la culture de pastèque au Maroc

Le gouverneur de la province de Zagora, au Maroc, a récemment pris une décision pour réglementer la culture de la pastèque rouge et jaune, afin de préserver les ressources en eau. Cette mesure, qui restreint les surfaces cultivables et interdit la...

Menace sur la production de myrtilles au Maroc

Le champignon Erysiphe vaccinii, responsable de la maladie connue sous le nom d’oïdium, menace la production de myrtilles au Maroc et dans le monde. C’est ce que révèle une étude menée par l’université d’État de Caroline du Nord.

Pastèques marocaines : une dégringolade des exportations vers l’Europe

Les exportations marocaines de pastèque ont enregistré une baisse inquiétante au premier semestre de l’année 2024 en raison de la faible demande des pays européens. Une situation qui affecte les exportateurs, déjà confrontés à la réduction de la...

Aid al adha : décision importante du Maroc

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Ahmed El Bouari, entend généraliser l’interdiction de l’abattage des femelles ovines dans les abattoirs.

Casablanca : des champs irrigués aux eaux usées

Les éléments de la Gendarmerie royale de la préfecture de Nouaceur relevant de la région de Casablanca-Settat ont procédé dimanche à la saisie des pompes à eaux illégalement installées par certains agriculteurs pour irriguer leurs terres agricoles avec...

Le Maroc s’oppose catégoriquement à la décision de la Cour de justice européenne

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu vendredi une décision concernant les accords agricoles et de pêche entre l’UE et le Maroc. Rabat conteste fermement cette décision, la jugeant non applicable et entachée d’erreurs.

Les dattes algériennes au Maroc sous surveillance

Les dattes algériennes commercialisées au Maroc sont saines et ne constituent pas une menace pour la santé des consommateurs, ont assuré des professionnels marocains du secteur, émettant toutefois des doutes quant à la qualité de ce produit importé du...

Maroc : Une baisse record des exportations d’oranges

Les exportations marocaines d’oranges ont considérablement chuté au cours des huit premiers mois de 2023, s’établissant à 30 000 tonnes contre 109 000 tonnes en 2022.

Maroc : l’huile d’olive devient un luxe

Au Maroc, le prix de l’huile d’olive augmente fortement. En cause, la sécheresse et les vagues de grande chaleur qui ont touché la production de ce petit fruit indispensable aux saveurs des mets des Marocains.

Maroc : des stations de dessalement pour sauver l’agriculture

Le ministère marocain de l’Agriculture a adopté le dessalement de l’eau de mer à des fins d’irrigation. Dans cette dynamique, le département de Mohamed Saddiki a prévu la construction de nouvelles stations de dessalement dans certaines zones agricoles.