Les exportations d’olive marocaine sont en net recul alors que les importations sont en hausse. Le déficit commercial s’est creusé.
Les éleveurs de la région du nord font face à une maladie inconnue qui menace dangereusement leur bétail. On dénombre déjà la contamination d’une dizaine de chèvres d’une ferme de la commune rurale, Hjar Nhal, qui relève de la préfecture de Tanger-Assila.
L’éleveur concerné, Zarki Ali, a assuré, dans une déclaration au quotidien Al Massae, que son bétail est touché depuis dix jours par une maladie qu’il n’a pas pu identifier. Cette maladie lui a fait perdre "plus de 40 chèvres alpines sur les 150 importées de France après un grand effort fourni pour son élevage", affirme-t-il.
"Quand il y a quelques dégâts, on peut les supporter, mais quand il s’agit d’un grand préjudice comme celui-là, cela devient très difficile pour l’éleveur d’y faire face seul", s’est-il plaint en ajoutant que chaque chèvre de cette race caprine, originaire des Alpes, coûte près de 6000 DH et sa production laitière est évaluée à 4 litres par jour.
Pour le moment, le fait que Zarki Ali ait décroché, en 2018 et 2019, le Prix du meilleur éleveur de caprins de race alpine au Salon de l’agriculture de Meknès, ne l’aide pas vraiment à mettre fin à la souffrance de ses chèvres.
Il sollicite l’aide du ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, qui pour le moment, est resté silencieux sur la tragédie que vit cet éleveur, écrit le journal.
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