
TGV Kénitra-Marrakech : l’ONCF cible Rabat
L’Office national des chemins de fer (ONCF) donne un coup d’accélérateur au projet de la Liaison à grande vitesse (LGV) entre Kénitra et Marrakech.
Les informations selon lesquelles le bureau espagnol d’études public Ineco a remporté le marché stratégique d’assistance à maîtrise d’ouvrage de l’ONCF pour l’extension de la Ligne à Grande Vitesse jusqu’à Marrakech devant le français Egis Rail s’avèrent inexactes.
Le marché stratégique d’assistance à maîtrise d’ouvrage de l’ONCF pour l’extension de la Ligne à Grande Vitesse jusqu’à Marrakech a été plutôt attribué au consortium Egis-Systra-Novec, rapporte Africa Intelligence. Paradoxe : ce consortium dirigé par le français Egis Rail a remporté ce marché en proposant 1,385 milliard de dirhams devant Ineco (1,309 milliard de dirhams), soit près de 80 millions de dirhams de plus. La mission d’Egis-Systra-Novec consistera à conseiller le maître d’ouvrage, l’ONCF, sur les projets d’infrastructure de la LGV entre Kénitra et Marrakech, pour un marché estimé à 1,4 milliard de dirhams.
À lire :TGV Kénitra-Marrakech : l’Espagne arrache un marché à la France
En février dernier, l’Office national des chemins de fer marocains (ONCF) avait lancé un appel d’offres pour ce marché d’assistance stratégique pour l’extension de la ligne à grande vitesse jusqu’à Marrakech. La société française Egis Rail, la société espagnole Ineco et Dar Al Handasha, étaient en lice. Mais Dar Al Handasha sera, par la suite, écartée lors de l’examen de son dossier administratif.
À lire :Maroc : le TGV à Marrakech avant 2029
En 2022, Egis Rail/France-Maroc s’est vu confier les prestations de contrôle extérieur des études d’avant-projet sommaire (APS), d’avant-projet détaillé et de projet (APD-PRO) d’infrastructure, de génie civil, d’ouvrages d’art et de terrassements nécessaires à l’augmentation de la capacité ferroviaire entre Kénitra et Marrakech ainsi qu’au niveau du hub de Casablanca.
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