
Le TGV marocain, un "caprice royal" ?
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Le train à grande vitesse marocain sera mis en service au plus tard en 2018, a assuré Najib Boulif, ministre délégué chargé du Transport.
Lors d’une cession parlementaire organisée mardi, le ministre a affirmé que les travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) qui doit relier Tanger à Casablanca sont finalisés à hauteur de 70% pour une mise en service en 2018. Et d’ajouter que le Maroc est classé à la première place au niveau africain et arabe en termes d’infrastructures ferroviaires et à la 55è au niveau mondial.
Lancé en grande pompe en 2011 par le roi Mohammed VI, en présence de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, et du prince saoudien Moukrine ben Abdelaziz Al Saoud , le projet de la LGV devait initialement être mis en service en 2015 avant que le gouvernement ne repousse le délai de deux ans puis finalement de trois ans. Le ministre Abdelaziz Rebbah évoquait alors la lenteur des procédures d’expropriation comme principale cause de ce retard.
Cette ligne permettra, d’après ses promoteurs, de relier les villes de Tanger et Casablanca en 2h10 au lieu de 4h45 minutes actuellement. Le coût du projet est estimé à plus de 20 milliards de dirhams, coût sans doute revu à la hausse à la finalisation du chantier.
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